Ile des Sylphes
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 La fin d'une traversée

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AuteurMessage
Roaria Beckwen

Roaria Beckwen


Nombre de messages : 19
Date d'inscription : 03/08/2007

Feuille de Route
Prénom (ou Surnom): Roaria
Equipement: Armure de cuir, épée longue, arc et flèche
Compétences [max 5]:

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MessageSujet: La fin d'une traversée   La fin d'une traversée Icon_minitimeSam 4 Aoû - 16:11

Pourquoi avoir obéit ? Pourquoi m'être embarquée pour cette île ? La question n'avait pas cessée de me hanter depuis le départ une semaine plus tôt. L'Homme n'avait pas pris de mesures pour m'y contraindre. Ou alors, elles étaient vraiment discrètes. Il comptait sur ma promesse. 7 années contre 7 jours. Contre ma vie en fait. Ma nuit en cellule semblait déjà un lointain souvenir. Je m'étais sentie comme naitre une seconde fois ce matin où il était venu me trouver. J'avais accepté ce marché pour qu'il me sorte de là. Pour mettre fin au cauchemar. Et puis il avait exigé 7 ans de ma vie, et je les lui avait donnés en acceptant de monter sur ce bateau.
Car j'avais beau me poser la question du pourquoi, mon choix était déjà fait. Où que je tourne ma pensée, la certitude était là. J'avais cédé 7 année de vie et je tiendrai ma promesse.


- Vous ne devriez pas rester là dans le vent, Mademoiselle.


C'est Barthold. Un vieux nain. Un marchand et un forgeron. Il m'a rejoint sur le pont. Parmi la bande d'ivrogne qui ont pris place à bord, c'est le plus sympathique. Il semble m'avoir pris en affection.

Je me tournai vers lui.


- J'aime le vent, répondis-je. Il m'aide à penser, à me détendre.
- Ah ben ça ! C'est bien un truc d'elfe, dit-il grognon. (Il s'adossa au bastingage). Ne pourriez-vous pas au moins vous installer à l'arrière ? Il y fait meilleur. Vous aller tomber malade.


Je ne lui répondis pas et replongeais mon regard dans les vagues. Mais les questions avaient fuis loin de ma conscience, raffermissant ma certitude. Et puis qu'était-ce 7 années pour une elfe ? J'avais plusieurs siècles devant moi. Je revins à Barthold.

- Pourquoi rester vous avec moi ?
- Hum, ho ? Comment ça ? Je ne reste pas avec vous. C'est juste que je ne peux faire un pas sur ce stupide rafiot sans tomber sur votre jeune carcasse rêveuse. Et puis, une fois passé les effets de l'alcool, vous devenez une bien meilleur compagnie que ces imbéciles puants qui remplissent la cale.


J'éclatai de rire et lui de même. J'aimais bien ce nain.

- Terre en vue !

La vigie lança se crie et se fut comme un branle bas de combat. Les marins, elfes et humains principalement, se jetèrent sur les mats. Ceux qui n'avaient rien à faire gagnèrent la poupe pour mieux voir. Me tenant aussi loin de l'agitation que possible sur un bateau je jetait moi-même un coup d'oeil. L'île des sylphes était comme un petit point noir sur l'horizon. Mais tandis que le capitaine braillait des ordres aussitôt repris par son second, elle grandit et les détails apparurent. D'abords, une montagne immense aux pentes couvertes d'arbres, puis tandis que nous la contournions, le port, Croisia avait dit Barthold. Une ville en pleine construction. Remplie d'aventurier, de colons et tous ce qu'on pouvait trouver de pire en brigand, voleur, violeur, assassin et autres. La lie du monde libre, rejetée ici par la société pour y mener loin de la civilisation leurs activités malhonnêtes. Je sentis qu'on tirai sur ma tunique. Barthold me faisait signe de le suivre. Nous nous mîmes à l'écart du tumulte grandissant (les hommes d'équipage avaient été rejoint sur le pont par les passagers). Nous gagnâmes la poupe, abrité du vent par les cabines, le coin étaient tranquille bien que sentant les latrines situé juste en dessous.

- Puis-je vous poser une question indiscrète mademoiselle ? demanda alors le nain.
- Je vous en prie.
- Que comptez-vous faire une fois au port ?


Je me mordis la lèvre. Que pouvais-je révéler et que devais-je cacher ? J'optais pour la vérité. Enfin, une partie.

- J'entends trouver une auberge, tranquille et sûr si possible, et me reposer quelques semaines. Je ne suis pas pressée. Je n'ai pas vraiment de plan clair en tête.
- Hé bien, si vous permettez, j'aimerai vous suivre quelque temps. Peut-être, pourrions-nous chercher ensemble où nous loger.
- J'en serais honorée.


Il me remercia d'un signe de tête et d'un sourire. Puis m'annonça qu'il retournait à sa cabine. Le vent marin lui donnait la migraine, m'expliqua-t-il.
Seule sur le pont, en tout cas autant que faire ce peu lorsqu'un équipage court en tout sens pour maintenir le bateau sur la voie du port, je me tournai vers le large. Pourquoi avais-je obéis à ce billet ? Peut-être parce que rien ne m'avait jamais retenu nul part et que l'île des sylphes était une destination comme les autres. Peut-être par reconnaissance. Ou par simple curiosité. En tout cas, le mystère qui entourait l'Homme au capuchon m'intriguait. Il m'inquiétait aussi. Mais je pouvais difficilement trouver pire qu'une nuit en prison, affamée, assoiffée et malade.
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