Début de la chasse

Voilà. Je dois chercher là où je n'avais pas envie d'entrer. J'entre dans la taverne. Tout de suite, l'odeur de pisse et d'alcool me prend le nez. Des poivrots de tout âge traînent un peu partout. L'auberge est étonnamment bien tenue, je m'attendais à pire. Je m'avance vers le comptoir. Il est assez propre lui aussi. Tant mieux. Je me retourne et observe la salle. Elle est assez spacieuse. Une vingtaine de tables entourées de chaises, un buffet, des voyageurs devant leur pintes. L'ensemble donne un certain sentiment d'harmonie. Je me retourne et m'assois sur une des chaises du bar. Je tapote l'épaule du tavernier qui me tourne le dos.

-Tavernier, un verre d'eau s'il vous plaît.

J'espère que quelqu'un pourra répondre à mes questions...

Brand se retourna pour dévisager le nouveau venu.
Très bien, je vous apporte ça tout de suite. Il abandonna sa poêle sur le feu, prit un verre dans un de ses placards et versa de l'eau à l'intérieur. Il revint vers l'Elfe et le lui tendit avec un bon sourire. Voici mon brâve! Il retourna vers son feu pour le surveiller et tout en retournant la viande, Qu'est-ce qui vous amène parmit nous? L'odeur du trésor vous aurait-elle envouter? Il tourna la tête vers l'Elfe avec un visage pour le moins jovial!

[hrp]Je me permets du hrp pour préciser que Roaria n'est pas présente dans la taverne. Seul le nain Barthold s'y trouve. Donc le premier qui parle à Roaria ici... En tout les cas, c'est quelqu'un qui ne lit pas le rp avant d'y répondre. Wink

[/hrp]

Barthold était descendu tôt prendre un petit déjeuner. Roaria l'avait rejoint mais elle n'avait pris que quelques bouchés de pain avant de le quitter en déclarant vouloir explorer la ville. Si le nain lui avait bien fait remarquer que c'était un mauvaise idée, elle ne l'avait pas écouté.
Maintenant seul, Barthold s'ennuyait. Il n'avait pas quitter la table où il avait déjeuné. Il était là depuis plusieurs heures. Il buvait du thé. Même lui n'aimait pas la bière le matin.
Et voilà qu'un elfe est entré dans la taverne. Depuis sa rencontre avec Roaria, il s'était départit de ses préjugés envers cette race. Il avait même contracté une sorte d'a priori positif à leur égard. Surtout avec les elfes de la lune. N'ayant rien de mieux à faire, Barthold quitta son siège pour aller s'asseoir au bar, à coté du nouveau venu. Il commanda un alcool fort au patron. Tant pis pour le "je ne bois pas le matin". D'ailleurs, le matin était déjà passé depuis un moment.

- Qu'est-ce qui vous amène parmi nous? L'odeur du trésor vous aurait-elle envoûter? demanda le tavernier à l'elfe.

Parfait. Il engageait la conversation à sa place. De tout façon, Barthold n'avait rien trouver à dire. En espérant que cet elfe n'avait rien contre les nains.

Je prend le temps d'observer mon interlocuteur. C'est un homme approchant la quarantaine, à l'air bon et chaleureux. Il a les cheveux noirs et courts, me dépasse d'une bonne tête et il doit bien faire six fois ma largeur. Ce tavernier a l'air d'un gentilhomme, et il est aussi fort perspicace. Un nain s'assoit à côté de moi et commande un verre d'alcool. Ah, les nains. Ce sont des êtres très étranges mais aussi très amusants. Je me décide enfin à répondre.

-Oui et j'ai bien l'intention de le trouver, lui dis-je.

Puis, jetant un regard aux personnes dans la salle.

-C'est triste pour ces pauvres gens qui sont venus pour rien.

Je souris au tavernier.

-Vous auriez des informations à me donner?

Aussitot arrivée sur l'île Sorken se rendit à la taverne pour obtenir de plus larges informations ainsi que pour se désaltérer après son voyage depuis le continent. Il observa l'assemblée un instant avant de s'adresser directement au tavernier d'une voix atone

"Pourriez vous m'apporter un verre de liqueur elfique je vous prie".

Depuis sa mort il entendait la voix des morts et ces voix le rendait sujet à des sautes d'humeur. pour l'instant les voix étaient plutot calmes. Après avoir commandé il s'installa à une table pour écouter les discussions. Il savait que sa présence serait remarquée, après tout ce n'est pas tous les jours qu'une liche entrait dans une taverne.

*Tu va encore être chassé comme un vulgaire chien errant* lui murmura une de ses voix intérieures. Il fit un geste de la main comme pour chasser un parasite et la voix se tut. Il savait que ça ne durerait pas mais ce répis lui faisait du bien.

Brand regarda le nouveau venu de la tête au pied. Et après un moment d'hésitation, il lui adressa un sourire et lui dit:

Installez-vous à cette table, je vous apporte ça de suite!

Il disparut derrière son comptoir pour réapparaitre avec la boisson demandé.

Il se tourna vers Finrod quand un bûcheron entra violemment dans la taverne remplit de monde.

Ils ont enlevé le gosse!

De quoi parles-tu?

Ton gosse, celui qui était bizarre! Il était là le premier jour!

Elldy? Qu'est ce qui lui est arrivé! Le tavernier avait cet air inquiet que peu lui connaissait. Il avait fait assoir le bucheron à une table.

Ils l'ont enlevé je te dis! Je l'ai vu de mes propres yeux! Il était exité, parlait vite et faisait de grand geste avec ces mains.

Mais qui "Ils"?

Les Sylphes, bons Dieux! J'ai entendus des voix pendant que je...euh...je, ben pendant que je coupais du bois!

T'était avec ta pétasse surtout. La remarque provoca l'hilarité général, et avant que le bucheron est le temps de s'expliqué, Brand le pressait déjà de continuer...

Il continua donc son récit d'un air pincé. Alors, n'écoutant que mon courage, j'ai laissé ma pu... mon travail!!! Nouveau rire Oui messieurs! Il se leva, le poing en l'air, comme s'il racontait une majestueuse épopée, J'ai laissé mon travail, et au nom de l'honneur et du courage, je suis allé voir ce qui se passait. Je me suis donc approché le plus doucement possible; pour ne pas effrayé les créatures! Car si elles m' avaient sentis, le gamin risqué dit passer.

Surtout pour pas qu'elles te bouffent ouais! Les autres clients éclatèrent d'un nouveau rire bruyant alors que le bucheron montrait un air dédaigneux face à ces accusations sans fondement.

Qu'est-il arrivé au garçon?! Au garçon, qu'est ce qu'il lui est arrivé?! Presse toi, nom d'un chien! Brand était de plus en plus inquiet et commençait presque à s'énerver, ce qui calma vite notre "héros"!

Ben les Sylphes ont découvert sa cachette. Et lui il avait peur, je peux vous l'assurer! Peut être qu'il a même fait dans son pantalon le gamin!

Et après!!

Ils ont sortis de gigantesques sabres et ils ont commencé à crier pour que le gamin se montre! Leurs voix ressemblaient aux tonerres et leur lames aux éclairs dans un ciel nocturne... le gamin tremblait comme une feuille morte quand ils l'ont prit...

T'es poète depuis quand? Les badaux étaient écroulés sur leur tables, plié en deux par le rire.

Par Vata tout puissant! Si tu ne me dis pas vite tous ce que tu sais je t'empalle sur une chaise. Brand avait plaqué le bucheron sur une table, ses poings le maintenant couché. Sa voix de tenor arrêta tout les rires! Jamais on avait vut le Bon Tarvernier comme ça.

Ils ont découvert la cachette de l'enfant et l'ont emporté ligotés! J'en sais pas plus, je te le jure Brand! Il avait parlé très vite d'un air peu réconforté.

Oh, Vata!!! Il s'affala sur une chaise, les yeux ronds comme des billes et le regard dans le vide.

ça va Brand?

Eh tavernier!!! Cette fois plus personne ne riait...

Enlever le petit Elldy ? Ces sylphes ont du abuser avec l'alcool ! Qui voudrait enlever ce gamin ?

Barthold s'avança vers le tavernier en écartant les badauds.

- Mais poussez-vous bon sang ! Et toi, trouve moi un bouteille. Quelque chose de bien fort.

Le nain se plaça en face de Brand et lui envoya une gifle.

- Allez debout mon gars ! C'est pas le moment de tomber dans les pommes. Tiens bois ça

L'un des clients avait rapporté un verre de ce qui semblait être du rhum. Mais Brand refusa de le boire ce qui énerva le nain

Oh tavernier ! Brailla-t-il. J'ai dit debout ! Debout ! Tu veux une autre claque ? Allons debout !

Barthold secouait le tavernier en tout sens mais celui-ci se laissait faire sans réagir, les yeux dans le vide. Lassé le nain s'écarta le laissant retomber sur sa chaise.

- Trouvez-moi un médecin qui pourra nous ramener notre tavernier dans le monde des vivants ! lâcha-t-il. Toi le bûcheron. Je me fiche de tes histoires de bonne femme mais où étais-tu exactement ? Il nous faut partir sans tarder si nous voulons retrouver le gamin avant que ses sylphes ne malheur ne disparaissent !

Barthold était debout au centre de la pièce non loin du tavernier toujours affalé sur sa chaise. Les clients formaient un cercle autour d'eux au premier rang duquel, le bûcheron tremblait comme un feuille devant la réaction violente du nain.

Je toussote pour attirer l'attention sur moi. Le nain, le bûcheron et la plus part des clients levèrent la tête dans ma direction.

-Si je puis me permettre, je ne pense pas qu’« Êl o Gwaew » puissent être responsables. Ce sont des êtres qui ne connaissent pas la violence gratuite. Ne pouvez-vous pas les avoir confondu avec quelque chose d’autre ?

Ma question semble avoir troublé le nain, mais le bûcheron est sûr de lui.

-Non, je suis sûr que c’était eux ! Je ne suis pas encore sénile, dit-il.

Des ricanements traversèrent la salle.

-Messieurs, laissez parler cet homme. Comment étaient-ils ?

-Ils étaient comme fait de bruine. Leurs yeux lançaient des éclairs et leur voix était comme le sifflement du vent dans les branches.

Je m’abîme, perplexe, dans mes pensées. Des cris fusent à présent. Certains parlent de tromperie, d’autres de guerre. Tous doivent se tromper. Je me tourne vers le nain, qui semble être la seule personne sensée dans la salle.

-Messire nain, qu’en pensez-vous ?

*Tu arrive à peine que déjà un gamin disparait bientot on va t'accuser* murmura une des voix intérieure de Sorken

*Laisse le crever tu le connais à peine* en murmura une autre.

C'était pour Sorken l'occasion de se faire accepter, il lui fallait aider ses gens avec un peu de chance cela lui permetterait de trouver un endroit où dormir.

*Ce n'est pas la peine d'y penser tu es un monstre, ils n'accepteront jamais ton aide* lui murmura la première voix.

Parmi les voix qu'il entendait il lui sembla entendre celle du tavernier qui lui disait.

*Sauve mon fils*

Pourquoi les Sylphes enléverait il un gamin ?

"Le mieux c'est de se rendre sur place le plus rapidement possible avant que la trace des sylphes soient effacées." dit il d'une voix monocorde en sirotant son verre.

Ils n'ont pas compris les propos de l'homme encapuchonné. Cette fois c'est presque des cris de guerres qui s'élèvent.

-A mort les démons de vent!

-Sus aux kidnappeurs de gamins!

-Aux armes!

Je dois empêcher une catastrophe. Si les histoires sont vrais, ces hommes courent à leur pertes.

-Messieurs! Du calme! Cela ne sert à rien de s'emporter! Je me propose pour aller enquêter sur cette disparition. Bien entendu, ceux qui le veulent peuvent m'accompagner. Sachez seulement que le groupe ne peut pas dépasser cinq personnes afin de rester discrets.

Les cris laissèrent place à des murmures. Ils ne me font pas confiance. Pourtant, je sais qu'ils vont accepter. Ils vont accepter car en vérité, ils sont trop heureux de trouver quelqu'un qui ira se jeter dans les bras de la mort à leur place. Je me souris à moi même.

Barthod hésita. Personne ne semblait être capable d'aider Brand. Et foncer dans le tas n'était pas une solution. Puis l'efle se proposa pour partir vers les monts à la recherche de l'enfant. Le nain se tourna vers lui.

- Messire j'ignore votre nom mais vos paroles sont la voix de la raison. Je pars avec vous ! J'espère de tout mon coeur que notre bon tavernier se remettra, mais nous avons pas le temps d'attendre. Je monte chercher quelques bagages et je vous suis ! D'autres volontaires ?

Tous ou presque firent un pas en arrière. Barthold lâcha une sorte de borborygme exprimant son dépit avant de se précipiter dans l'escalier. Le temps d'un aller-retour dans sa chambre et il fut de nouveau dans la salle, vêtu d'une lourde cotte de maille passé sur un gilet de cuir. Une hache à large lame pendait à sa ceinture.

- Parfait. Toi là ! (il désigna un des clients). Je te charge de prévenir tout les aventuriers qui entreraient ici de notre entreprise. Essai de nous envoyer le maximum de monde. Toi le bûcheron. Guide nous là où ça s'est passé.

Le tavernier sembla sortir de sa torpeur en une sortes de plainte.

Elldy, mon garçon!!! Il se leva et prit le bucheron par le col d'un air menaçant. Montre moi le chemin! Et t'as intérêt à pas te tromper, Vata en sera témoin, je t'ai prêvenu! Il se tourna vers les autres clients de sa taverne! Je ferme! Tout le monde dehors!Il reposa le bucheron tout tremblant à terre et le poussa vers la sortie. Il jeta un dernier regard derrière lui et déclara! Suivez-moi si vous voulez comprendre ce qu'il se passe! Je n'ai jamais considéré les Sylphes comme mes ennemis, mais s'ils s'en sont prit à Elldy, les Dieux seuls savent ce que je ferais!

Plusieurs clients ramassèrent leur baluchon puis l'un prit un couteau, l'autre une hache ou une machette et il suivirent le bucheron, qui n'avait mais alors aucune idée d'où il était venu... Mais sous la pression de Brand, il se dirigea d'un pas presque sûr vers la forêt...

Voilà l'occasion unique de visiter un peu cette île et de découvrir les trésors qu'elle recéle.

"Je vous accompagne, si cela ne vous dérange pas"

*Tu es fou, ils te tuerons dès qu'ils découvriront ta nature* dit une des voix intérieures
*Les suivre en attendant qu'ils meurent pour les piller bonne idée* lui suggéra une autre et le vacarme des voix recommença répétant sans cesse : *Piller, détruire, tuer*

"Taisez vous !" dit Sorken à haute voix et le vacarme cessa pour n'être remplacé que par d'incessants murmures. Sorken constata alors qu'une partie des clients de la taverne le fixait d'un air étrange.
"Ce n'est pas à vous que je m'adressais"
Puis il commença à suivre Brand, un peu honteux, bien décidé à lui porter toute l'aide dont il serrait capable.

J'avais repris espoir, le nain avait décidé de m'aider. Mais à présent, le tavernier reprend du poil de la bête et les clients le suivent. C'est une guerre qu'ils vont déclencher, rien de plus. Et ils mourront tous... Je jette un regard désespéré à mon ami d'infortune.

-Que fait-on?

La question est stupide. Mais je ne savais pas quoi faire. C'est rare, mais je suis triste. Je suis triste pour ce tavernier qui a perdu son enfant, et pour tous ces gens qui vont mourir. En plus, je ne gagnerai rien de mieux qu'un billet de retour à la maison.
Le nain reste silencieux. La salle est déjà vide. Que faire, que faire? Rester là en attendant que la guerre commence? Non, ce serait bête. Je me dirige vers une table. Je pose mon sac dessus, et part dans la réserve chercher des vivres.

-Il faut trouver et prévenir les Sylphes avant que ces cinglés ne tombent sur eux.

Je continue d'expliquer mon plan tout en remplissant mon sac de diverses choses.

Barthold avait attendu l'elfe sur le seuil de la taverne. Et tous les clients avaient stoppé pour l'attendre lui. Ils faisaient un bloque autour du tavernier et du bûcheron plus loin dans la rue. Brand semblait très impatient. cette étrange assemblée commençait à attirer les regards des passants qui s'interrogeaient sur les raisons de se rassemblement. Le nain se tourna vers le tavernier.

- Partez devant ! Je vous rejoint dès très vite avec l'elfe.

Brand fit signe au bûcheron qui prit la tête du groupe et partit en direction de la forêt. Comme l'elfe ne sortait pas, Barthold retourna dans la taverne. Il le trouva dans la réserve.

- Mais que faites-vous messire ? interrogea-t-il. Les autres sont déjà loin et nous avons besoin de tous les bras disponible. Allons venez, il ne faut pas perdre de temps !

Brand se tourna vers Sorken!

Bien sur que cela nous dérange pas! Allez, venez avec nous, vous pourrez être utile au bon moment je n'en doute pas! Il lui adressa un sourire puis s'éloigna en direction de la forêt avec toute la troupe de villageois derrière lui. Il se retourna une dernière fois vers Sorken, lui faisant signe de les suivre.

Soudain une adolescente déboucha de la forêt. Elle avait plusieurs éraflures là où ses vêtements étaient déchirés. Du sang coulait de son bras et de l'eau salée se répandait sur ses joues. Elle criait épouvanté par ce qu'elle venait de voir!

Le tavernier courut pour l'attraper, il la serra dans ses bras en tentant de la calmer gentiment. Cela n'était pas normal, et le coeur du Bon Tavernier était totalement fondu face aux gémissement de la jeune femme.

Qui a-t-il? Là calme toi, nous ne te ferons pas de mal! je te le promet! Là, calme toi et raconte nous pourquoi tu es ainsi.

La jeune fille reprit doucement ses esprits et ses pleurs se réduirent à de spasmodiques sanglots. Elle se logea dans le creux des épaules du tavernier et parla doucement, alors que les larmes continuaient inlassablement de couler.

Ils ont tués mes amis!

Qui ça ma petite?

Des créatures entourés de nuages! Ils étaient tous autour de leur cadavres. L'adolescente repartis dans ses pleurs, serrant de plus en plus le cou de Brand. Elle rageait de pleurer en public mais elle ne pouvait s'arrêter! Ses machoires crispées et ses poings fermés indiquaient l'état dans lequelle son esprit luttait contre les images du carnage...

Je finis de remplir ma besace et sors en trombe, entraînant le nain derrière moi. Il faut faire vite.

-Ces hommes vont mourir, et ils vont tuer tous les colons. Les être de vent n'ont pas pu enlever ce garçon, lui dis-je. C'est pourquoi nous devons trouver un moyen d'instaurer la paix entre les deux partis.

Je bifurque à l'angle d'une rue. On ne voie déjà plus le tavernier et son groupe de... Enfin bref. Au bout d'un moment, je lâche la manche du nain.

-Vous avez une idée de comment faire?

Mais qu'est-ce que je fais? Je m'occupe des autres? Non. Bien sûr que non. Je cherche à garder un terrain calme pour pouvoir trouver mon trésor sans problèmes. Oui, c'est sûrement ça.

Hrp : suite du rp de Brand ici : https://iledessylphes.forumgaming.fr/Les-Bois-d-Eldowee-f29/Un-festin-faisant-un-massacre-10-t89.htm#699

- Messire elfe à quoi jouez-vous bon sang !

L'elfe lâcha Barthold au moment où celui-ci décidait de se dégager d'une bourrade. Le groupe du tavernier avait disparut, le nain désorienté n'était même plus sur de pouvoir retrouver son chemin.

- Allons messire, vous n'avez pas compris qu'ils ont besoin de nous ? S'ils tombent sur ces sylphes de malheur, je préférerais être la. J'ai besoin de me dérouiller un peu.

Il y eut alors un tumulte incroyable à quelques rues de là. Barthold reconnu le pas nerveux de plusieurs chevaux et les cris des passants qui les croisait.

Bon, quoi encore ?

Le nain perplexe posa un regard interrogateur sur son compagnon.

Nous allons voir ?

Et sans attendre la réponse, le nain fila en direction de la place central de Croisia.

-Je sens que je ne vais pas apprécier la suite, me dis-je à moi même.

Je suis le nain qui court très vite malgré sa petit taille. S'en est étonnant. Nous courrons dans les ruelles en directions du bruit. D'après ce que j'entends, c'est une foule composée de colons, des bêtes en tout genre et de... Il y a comme un bruit de vent, le souffle de la bise.

Je rentre dans le nain qui s'était brusquement arrêté. Je me reprends et découvre la raison de son étonnement. Là, sur la place, une délégation de Sylphes est entrain de faire une annonce.

-Ce sont...

[J'ai pas trop d'idées donc suite sur la place, non?]
Edit Akara : On va dire que oui, je demanderais donc la poursuite du sujet dans le topic : "voisin ?" commencé par Ehirstö.