Voisin?

Nous descendons de la montagne par un chemin terreux pour finir sur une route pavé en construction. Autour de nous les visages sont parfois hostiles, parfois calmes, mais toujours curieux.

Quinze cavaliers m'entourent. Tous des sylphes ou sylphides en armures de guerres, une lance noire à la main. Simple mesure de sécurité, je pourrais tout à fait me défendre seul, ou même raser la ville s'il le fallait pour ma sécurité, mais ces gens là ne le savent sans doute pas. Voir dix soldats nerveux fait toujours plus d'effet au premiers abords qu'un pauvre seigneur sans pouvoir apparant.

Je suis vêtu de noir de la tête au pied. Mes gants sont de geai, ma cape laisse toutefois voir son interieur blanc mais ma capuche projette une ombre mystérieuse sur mon visage invisible. Seul mes deux yeux d'un blanc imaculé sont visibles. Etrange cavalier que je fait. Ma monture est blanche et porte deux ailes sur les côtés. Ces badaux n'ont jamais dut voir de Pégase de leur vie! Cela n'est que plus impressionant et me donnera leur attention le moment venu!

Les gens suivent notre cortège sombre, voulant connaitre sans doute la raison de ma venue. Je fais signe à un de mes gardes de stopper, nous sommes au beau milieu d'un espace assez grand pour nous permettre d'être vu et entendu par tous. Mon regard fait le tour de la populace amassé dans le seul but d'entendre ce que j'ai à leur dire. J'attends que mes gardes se mettent en position puis je prend la parole d'une voix forte.

Gens de Croisia, bienvenu sur mon île. Je porte le nom d'Ehirstö, Seigneur de ces terres et Protecteur des Sylphes qui peuplent l'île depuis toujours! Je me tais, cherchant mes mots, puis je reprend de la même voix portant loin.

Aujourd'hui vous voilà, foulant nos terres, chassant notre gibier. Certains Sylphes pensent que vous êtes nos ennemis, d'autres veulent cohabiter avec vous, je suis un de ceux là. Mais je veux en être sur avant de m'engager sur une piste qui semble dangereuse; celle de la cohabitation! Je marque une nouvelle pose avant de déclarer ce pour quoi je suis venus,

Pour la sécurité des miens, j'ai décidé de vous interdire l'accès aux Monts d'Erthor! Des patrouilles jalloneront les forêts de ces montagnes, ils ont ordres d'arrêter tous ceux qu'ils verront et de les renvoyer ici.
Vous avez l'autorisation d'aller et venir partout ailleurs, sans être inquièté! Mais, ces Monts font partis des Terres Sacrés qui appartiennent aux Sylphes, nuls autres ne doit les fouler!

J'espères que j'ai été clair et qu'aucun incident n'aura lieu. Si tous ce passe bien, je ne doute pas que nos deux civilisations se rencontreront un jour sur le chemin de la fraternité!
La fin de mon discour a été maintes fois répétés, mais je ne suis toujours pas sur de son impact! Enfin... je penses que mes mots n'ont pas été violents ou agressifs et qu'ils ont portés le message que je voulais transmettre! La suite nous dira si nous avions raison de tenter la diplomatie...

Brand écoutait les paroles de cette étrange personne. Il interdissait l'accès aux Mont, les même où il avait envoyé Elldy pour qu'il découvre qui était son père... Les Sylphes l'auraient donc capturé pour faire passer leur message! ça ne va pas se passer comme ça, Brand fendit la foule et se posta en face du groupe de Sylphe.

Vous interdisez l'accès à ces montagnes? Et qu'avez vous fait à ceux qui y était avant que vous nous donniez cette menace!

Un enfant est monté sur mon conseil, il n'est jamais revenu, n'a donné aucune nouvelle! Certains disent l'avoir vu se faire enlever par vos Sylphes. Expliquez nous les cadavres de ces gens dans la forêt? Expliquez nous que vous n'êtes pas nos ennemis alors que vous osez saccager nos enfants!

Les villageois avaient sortit leur armes, ils avançaient pour se resserer autour du groupe d'étranger. Ceux-ci furent en quelques secondes totalement encerclé par des hommes énervés.

Les Sylphes sortirent leur sabre et serrèrent les dents en observant ceux qu'ils avaient tenté de prévenir. Blanche était devant le Sagittale, elle le protégerait même s'il fallait qu'elle donne sa vie pour lui! Elle lança un regard vers lui, il était totalement désemparé, il ne comprenait pas ce qu'il se passait, il était venus annoncer la paix et voilà qu'on lui donnait la guerre!

Les rangs de chaques côtés se resseraient et à présent l'on se regardait comme des chiens qui vont passer à l'attaque! Se serait à celui qui passerait à l'offensive en premier...

Je surgis avec le nain au milieu de cette pagaille. Les Sylphes et les colons sont sur le point de se battre et nous nous trouvons au milieu. Un homme appelle le nain qui a l'air de vouloir rejoindre leurs rangs. Qu'est-ce que je peux faire? Si je veux trouver le trésor, il FAUT que la paix soit maintenue. Je décide donc de jouer le diplomatie.

-Messieurs, messieurs! Voyons, du calme! Se battre ne résoudra rien! Je suis sûr que les Esprits de Vata ont des explications a donné!

Du moins je l'espère. J'abaisse une fourche, un sabre et me force à sourire. Je ne cesse cependant de jeter des regards affolés vers les Sylphes qui n'ont pas l'air de vouloir bouger. Si ça continue comme ça, non seulement il y aura la guerre, mais je vais pouvoir dire adieux à ma peau.

-Pousses-toi de là si tu veux pas que je t'embroche, crie un homme aussitôt soutenu par une partie des colons.

Et voilà. Pourquoi toute cette violence? Je ne comprendrai jamais les humains. Je sors ma dague, prêt à vendre chèrement ma peau si il le faut, et commence à fredonner une vieille chanson pour me donner du courage.
Je me souviens, ma grand-mère disait que les chants et les contes étaient un monde où l'on trouverait toujours de l'aide. Espérons que ça marchera aujourd'hui.

Le groupe de colons s'avance prudemment. Un pas après l'autre. Sûrement pour plusieurs raisons. Ils ne doivent pas encore être décidés à me tuer pour passer et ils doivent sûrement avoir peur des Sylphes, mieux entraînés et mieux armés qu'eux. Mais, ils avancent tout de même, et je sens que le chef des Sylphes est un peu largué par la situation. Que faire, que faire...

Un rire résonna dans la tête de Sorken.

*Enfin du sang frais va couler, et bientot les cadavres de ces pitoyables créatures t'obéiront*

*c'est l'occasion où jamais pour toi de tuer dans cette cohue tu ne sera même pas remarqué.*

un concert de voix éclata alors :

*Tue ! Tue ! Tue !*
C'est alors que Finrod s'interposa entre les Sylphes et la populace en colère. Sorken était persuadé que les esprits des vents étaient innocents du massacre dont on les accusait. Peut être que si il intervenait en leur faveur il obtiendrai un droit exeptionnel de visite sur ses monts. Après tout si il voulait en interdire l'accès, c'est surement pour cacher un trèsor important. Peut être même un artefact permettant enfin aux voix incessantes de se taire. Sorken commença à tracer des glyphes de pouvoir dans l'air avec ses mains squellettiques étonnamment agiles. Pendant une série de gestes amples il entonna une incantation.

"Créer Feu, que par ses mots se léve devant moi un mur de flammes"

Alors que sa concentration était à son comble, il n'entendait plus le moindre murmure, il sentait le pouvoir affluer dans son corps mort, parcourir chaque parcelle de son être dans une vague de chaleur insupportable. Lorsqu'il sentit le pouvoir sur le point d'être libéré, il s'avança précipitemment entre les Sylphes et la foule colérique, puis fit face à cette dernière au moment même ou le pouvoir était libéré. Aussitot se dressa un mur de flamme entre lui et la foule. Après cet effort magique, Sorken tomba à genou, épuisé, il savait que le mur ne durerait pas plus de quelques minutes, mais il epérait que cela ferait réfléchir les plus enragés. Aussitot attirées par cet instant de faiblesse de sa part les voix redoublèrent, protestant energiquement à propos de son action.

*Tu es vraiment un imbécile, il fallait les laisser s'entretuer. Maintenant c'est toi qui va mourir mais pour de bon cette fois.*

Depuis la fenêtre de sa chambre, qui par bonheur donnait sur la rue, Prirawien observait ce remue-ménage avec un certain plaisir. D'un côté ces étranges Sylphes, créatures qu'il n'avait jamais ni vu ni entendu parlé - de façon censée, bien sûr, les balivernes des marins ne valaient rien...

Leur chef, cet homme au milieu de ses cavaliers hargneux, lui plaisait. S'avancer au milieu de ces idiots de villageois, avec quasiment aucune troupe, était relativement courageux, ces crédules de villageois n'étaient peut-être pas bons au combat, avec leur nombre, ils avaient leur chance de surpasser les Sylphes. Prirawien se dit que, par l'avenir, il devrait tenter de nouer des liens avec ce dénommé Ehirstö, il semble craint des humains, et respecté des Sylphes. Le compagnon parfait, en somme.

Ces villageois... Ils crient, hurlent au diable, mais dès que leurs ennemis chargeront, s'ils chargent, ce sera du côté des humains qu'on comptera les éventuels survivants.

Prirawien s'amusait bien, accoudé à sa fenêtre, regardant ce cohue-bohu, lorsque un nain et un elfe se retrouvèrent entre les villageois et les Sylphes. Prirawien connaissait la force des humains, également celle des elfes et des nains, mais il se demandait franchement si ces deux là tiendraient longtemps. Il avait jadis eu un excellent ami nain, et en voir un second lui rappela avec nostalgie le passé... Il s'ébroua légèrement, laissant pencher son attention vers cette fois-ci l'elfe... Il en avait connu, des elfes, la plupart des dégénérés complètement stupide, du moins du côté des hommes. Il avait connu quelques femmes elfes, de très bonnes amies pour la plupart. Il pensa également que si le combat tournait mal, ce serait dommage de voir morte cette créature, qui ne semble pas très répandue sur l'île... Le voir lui fit également se rappeler Malénie de Nemphis, et il eut un pincement au coeur à cette pensée.

Son attention fut modifiée lorsqu'une sorte de bouffon s'amusa a créer un mur de flamme, totalement inutile, et qu'il ne fut même pas capable de tenir. Lorsque qu'il le vit tomber à terre, épuisé, il en ressentit presque de la pitié.

Il détourna le regard de ce piteux personnage, pour s'en remettre à la mêlée. Comment allait réagir le porte-parole des Sylphes ?

La situation commençait à m'échapper, je ne voulais pas donner l'ordre de passer sur les corps de ses villageois pour fuir, car cela aurait été, tuer mes rêves de paix ! Les Sylphes avaient leurs armes à la main et me jetaient de rapides coups d'œil pour savoir qu'elles allaient être les ordres. Le Vent commençait à s'activer autour de moi, s'il devait y avoir affrontement je gagnerais ! Cette certitude en tête, il fallait que je sorte de cette situation. Mais pour cela j'avais besoin d'autres informations que je n'avais pas là. Qui était cet "Elldy" ? Qu'est-ce qui s'était passé dans la forêt ? Pourquoi réagir aussi violemment à un souhait de paix ?

Puis tout s'enchaîna, un Elfe prit notre défense puis un être de la race de l'Intrus, comme nous aimions le nommer, nous protégea d'un mince mur de feu avant de s'effondrer, espérant sans doute nous faire peur ? Non, il s'était évanouit de notre côté, cela signifié qu'il ne nous voulait aucun mal… Alors qui était-il et que nous voulait-il ?

Trop de questions pour si peu de réponse ! Blanche s'approcha de moi et cria pour surpasser les cris des villageois en colère :

Il vous faut agir, Mon Seigneur ! Ce mur ne tiendra plus très longtemps, déjà il parle d'eau !

Nous sommes encerclés, la seule solution est dans les airs !

Nous nous retirons dans une bien mauvaise posture, Sir.

Quand nous serons partis, avertis tous les Sylphes que ces bois vont bientôt grouiller de ces gens-là, et ils sont en colère. Dis-leur de se replier autour du lac. Il va falloir le protéger. Nous allons peut être devoir faire l'inverse de ce pour quoi nous étions venus !

Les tuer ? Oui j'en ai bien peur, à part s'ils retrouvent la raison ce que je doute !

Je la regardais quelques instant puis hurlais :

Soldats, nous nous replions !

Mon ordre fut suivi immédiatement par les rênes des chevaux que les Sylphes lâchaient pour s'envoler rapidement. Leurs montures ne pouvaient voler, ils allaient devoir rester ici, seul preuve de notre passage. Mon pégase se cabra puis écarta ses ailes majestueuses avant de s'élancer dans le ciel d'azur, dans un seul mouvement. Tous ses muscles se tendirent puis se relâchèrent une fois dans l'infinité des cieux. Les Sylphes m'encadraient pour m'escorter jusqu'à Néchéëso, où je prendrais des mesures pour éviter le pire. Blanche volait déjà bien loin de notre position, parcourant rapidement la distance qui nous séparait des Monts d'Erthor.

En bas les villageois avait éteint le feu et se trouvaient à côté de nos montures, allégés de leur cavalier. Alors que leur incompréhension se faisait entendre, l'un d'eux eut la fameuse idée de regarder en l'air. Plus loin, bien plus loin, un loup hurla à la mort, répondant aux cris épouvantés des villageois qui nous regardaient fixement.

[hrp] : J'anticipe ce rp pour répondre à Ehirstö. Considérez qu'il fait suite aux évènements de l'église qui seront très bientot bouclé. Veuillez également m'excuser pour la taille réduite du texte[/hrp]

Ainsi donc voilà Ehirstö repoussé par les colons... Je déborde de joie. J'exulte ! Je suis là dans la foule, peut-être à le seul à le suivre des yeux lorsqu'il s'envole sur son canasson à plume. Et je crois bien qu'il me voit. Oui, il me repère dans la foule et croise mon regard. Je sens la tension monter entre nos deux volontés. Il se sait vaincu. Je me sais vainqueur. Ce n'est pas l'heure de notre affrontement. Nous le savons tout les deux. Mais je ne doute plus de ma victoire. Le pégase tourne autour de la foule qui lentement pense à regarder en l'air. Je sens leur colère, je sens leur haine. J'ignore qui l'a déclenchée, mais il m'a bien servit.
Les colons vont faire le travail pour moi. Ils se feront massacrer pour ma gloire. Ils se feront massacrer pour la gloire d'Akara Naylin !

Lorsque je remarque enfin que mon action est stupide, un homme en bure se place devant moi et invoque un mur de feu qui fit reculer les villageois. Action futile, il s'effondre juste après. Les colons hurlent. Certains partent chercher des sceaux d'eau. Ils allaient se battre... Soudain, j'entendis le souffle des Sylphes dans mon dos. L'un d'entre eux parlait à l'homme étrange juché sur un cheval ailé. Bien étrange créature... Mais je m'égare. Je crois qu'ils vont se battre...

Un puissant coup de vent balaye la place et fait disparaître les Sylphes. Qu'est-ce qui c'est passé? Je regarde autour de moi. Puis le ciel. Là, une armée entière d'esprits du vent s'envolent vers les montagnes à toute vitesse. Ils avaient l'air moins nombreux sur le sol... Je soupire, soulagé. Maintenant, quittons la ville. Les colons n'ont sûrement pas apprécier que je défende...

Déjà, le mur de feu s'éteint et les villageois se jettent sur le type en bure. Je cours dans une ruelle et avisant une gouttière, je l'utilise pour grimper sur le toit d'une maison. Ici, je suis en sécurité.
Les hommes du village emmène le moine et commence à me chercher. La vie est dure...

-Messieurs! Peut être pourrions-nous discuter?

Un groupe tourne la tête vers moi et un homme sort un arc... Depuis quand savent-ils tirer? La flèche me frôle la tête. Sans doute un chasseur. Je décide donc de fuir et, sautant de l'autre côté de la maison, m'enfonce dans les bas-quartiers...

Sorken eu à peine le temps de se relever que déjà les villageois l'encerlaient. Ils n'avaient pas l'air d'apprécier le petit tour de magie qui leur avait jouer.

"Alors comme ça, on est du coté des meurtriers ?" dit l'un des villageois en brandissant une fourche.

*Tue le et tu aura la vie sauve* lui murmura une voix intérieure.

"Je ne suis pas du coté des meurtriers. Au contraire je ferais tout pour les pourchasser." Dit Sorken en empoignant sa lance. Il espérait ne pas avoir à s'en servir, mais les yeux des villageois reflétaient tant de haine qu'il ne doutait pas un instant devoir recourir à la violence.

"Pourquoi avoir protéger les Sylphes alors ? Et pourquoi te caché derriere cette robe de bure ? Ne serait tu pas un sylphe toi aussi ?" dit un villageois brandissant une torche.

*Tu va mourir pour avoir sauvé des inconnus. Cela t'apprendra à pas nous écouter* lui dit une de ses voix. Sorken soupira, de toute évidence il était bloqué.

Il observa alors attentivement le cercle de villageois qui se formait autour de lui en parlant pour gagner du temps. Il lui fallait trouver le point par lequel il pourrait sortir de ce cercle.

"Je protége les Sylphes parceque je suis convaincu qu'ils sont innocents. Je n'ai jamais entendu dire que les Sylphes étaient anthropophages."

Là entre le gamin tenant une faux et une femme tenant une casserole, il pouvait passer.

"Si je porte une robe de bure c'est parceque mon apparence n'est pas agréable à regarder"

Sorken avait eu le temps de récupérer un peu pendant qu'il parlait. Aussitot qu'il eu fini sa phrase il se jetta en direction de la faille qu'il avait remarquée, utilisant la hampe de sa lance comme un baton pour faucher les jambe du gamin. Alors que ce dernier tombait, Sorken repoussai, la femme du plat de la lance et commença à courir hors du cercle, alors que ses voix intérieures l'exortaient à tuer. Ce mouvement surpris suffisament les villageois pour laisse à Sorken le temps de prendre de l'avance, mais un archer encocha une flêche et tira, atteignant Sorken à l'épaule. Il fallait maintenant que Sorken quitte la ville, dans laquelle il savait ne plus être le bienvenu, aussi se dirigea t'il vers la forêt où il pourrait au moins trouver de quoi se nourir.

Nombre de messages : 6 Date d'inscription : 11/07/2007

- Mais poursuivez-le bande d'imbéciles ! Cirais-je alors que le sorcier en bure prenait la fuite. Et trouvez l'autre aussi. Cet elfe amis des sylphes ! Nous n'allons pas nous laisser faire comme cela.

On me regarda Ils devaient sûrement être intrigué par mon apparence. Voir effrayé. Tant pis ce sont les ordres de maître Akara. Et l'occasion est trop belle de monter définitivement ces colons stupides contre les sylphes.

- Allez-vous laisser en paix ceux qui tue nos enfants, demandais-je en reprenant des paroles que j'avais entendu tantôt. Nous devrions filer vers les montagnes et montrer à ces créatures qu'elles n'ont pas tous les droits ! Allez. Allez vous dis-je ! Voulez-vous qu'un vieillard comme moi vous montre le chemin ?

J'eus un certain succès. Certains colons, parmi les plus belliqueux s'élancèrent vers les bois et les montagnes. D'autres hésitèrent. Puis lentement la place se vida du plus gros de la foule. Un groupe d'une vingtaine de personnes avaient pris en chasse les fuyards. J'aperçus maître Akara qui s'éloignait lui aussi. Sûrement partit retrouver son elfe. Il faudra bientôt que nous discutions tout deux de la suite des événements.