Princesse

Bonjour à tous les amateurs de rp !

J'inaugure par la présente la section Rp libre du forum. En tout premier lieu, je vais donner quelques explications sur ce qui va suivre.

Quelques règles de base

Ce rp est libre d'accès à tous mais je suis obligé d'imposer quelques contraintes pour que ça ne parte pas dans tous les sens. Voici ces règles :

- Le background ne sera pas dévoilé tel quel mais au cours du récit selon votre inspiration du moment. Il faudra donc accorder une attention particulière à ce qu'on fait les autres avant vous pour garder un univers cohérent.
- Le backgound est totalement indépendant de la trame de l'île des sylphes, merci de n'y faire aucune référence.
- Le background est médiéval fantastique.
- J'ai une très bonne idée de là où j'aimerai aller avec ce rp, mais je ne vous en ferai aucunement part ! De manière plus général, il est recommandé de ne pas communiquer en dehors du rp pour tenter d'orienter la trame dans une direction ou une autre. Il est en revanche conseillé de laisser des pistes dans les rps même.
- Toutes les règles du rp sont applicables sans restriction.
- Il n'y aucune fiche de personnage à remplir, cependant essayez de rester cohérent avec vous-même et ne tombez pas dans le grosbillisime.
- L'impacte de la magie sur cet univers sera déterminé à mesure des rps mais restez raisonnable. Merci.

Bon rp à tous !

Le soleil d'une étouffante journée d'été brillait sur Al'fal, demeure de la Maison Wruenna. Il était reconnu dans le monde que cette forteresse était une des plus belles jamais construites. Perchée au sommet de sa colline, entourée de ses trois murs successifs, elle rayonnait dans le région d'un aura de splendeur et de puissance qui faisait de nombreux jaloux.
Dans les jardins, entre la première et la deuxième enceinte coté sud, Enlyn flânait à la recherche d'un peu de fraîcheur. Même les hautes murailles ne donnaient que peu d'ombre et naturellement, les pas de la princesse la dirigèrent vers l'un des rares bosquets de chênes disséminés entre les massifs de fleurs.
Elle connaissait bien l'endroit : la fontaine de la jeune elfe était l'un de ses lieux préférés. Entre les arbres, était creusé un petit bassin de pierre, entouré de joncs et d'herbes aquatiques. Au centre, assise sur un rocher, s'élevait la statue d'une adolescente nue aux oreilles pointus. L'eau s'écoulait joyeusement de la base de son perchoir en glougloutant.
Maintenir active cette installation aquatique était un luxe par une telle chaleur, mais Enlyn, ayant trouvé l'endroit desséché quelques jours plus tôt, était allée faire un caprice à son père pour qu'il fasse remettre en marche la fontaine et elle avait été satisfaite, comme c'était souvent le cas.
Et heureusement ! pensait-elle. Comment aurait-elle occupé ses longues et ennuyeuses journées privée de sa balade jusqu'à la fontaine ? Elle se plaisait tellement à imaginer la vie qu'elle aurait pu avoir si elle avait été une elfe comme cette fille sculptée dans la pierre. Les femmes étaient-elles également tenue à l'écart de tout dans le royaume sylvain du roi des elfes ? Si elle avait suivit avec plus attention les leçons de son précepteur, elle aurait su qu'il n'y avait que peu de différence entre la cour du Grand Roi Janu et celles des monarques humains.
La princesse laissa ses pensées dériver loin du palais de son père, vers ces grandes forêts dont elle n'avait jamais vu que l'emplacement sur une carte. Et encore ! Quand elle avait eu droit d'approcher une carte... C'est-à-dire, moins souvent qu'elle ne l'aurait voulu.
- A quoi te servirait la géographie ? avait demandé sa mère la reine. Tu n'auras jamais à t'orienter par toi-même. Alors laisse aux soldats les cartes et les plans et concentre-toi sur ce qu'une femme de ton rang doit connaître.
La musique, le chant, la broderie et le protocole. Voilà à quoi ce résumait ce qu'elle devait connaître. Et des brins d'histoire et de politique, juste assez pour pouvoir comprendre pourquoi on lui choisirait tel mari plutôt qu'un autre. Ensuite, il suffisait de prendre exemple sur la reine Marsylle : être belle, se taire et ouvrir ses cuisses quand son époux le demandait.
Elle en était là de ces pensées amers quand des pas se firent entendre sur le sentier.

Il était au service du roi depuis un certain temps à présent, il l'avait toujours servi aussi loyalement qu'il le pouvait, avait suivi tous ces ordres sans jamais les discuter, mais il y avait une limite à tout! L'obliger à se coller aux basques de cette fillette pourrie gâté le mettait en rogne... mais il devait obéir au roi! Celui-ci trouvait que sa fille rêvait un peu trop de liberté mais au fond de lui Hator savait qu'en vérité le roi trouvait que sa fille pensait trop... et cela passait pour un crime auprès des grands monarques. Lui pensait tout le contraire, mais en même temps il avait toujours été seul depuis la mort de sa femme, il y avait bientôt vingt ans de ça!

Ses mornes pensées lui rappelèrent son visage, son parfum et certains détails qui le faisait littéralement fondre, comme son nez qui frémissait quand elle riait... Il soupira en tournant dans un couloir. Triste pensé se dit-il. A cette époque il parcourait le monde à la tête d'une armée! De cette époque il avait gardé certains principes comme l'honneur et la loyauté, mais cela faisait longtemps qu'il n'avait pas mit les pieds sur un champs de batailles! Bien sûr il continuait à s'entrainer et à monter à cheval, mais de plus jeunes généraux l'avaient remplacer. Et pourtant il n'avait qu'une quarantaine d'année, seul le poids du deuil le faisait paraître plus vieux.

Il tomba nez à nez avec la princesse sans qu'il ne l'est vraiment cherché. Il s'arrêta net. Elle devait connaître l'ordre de son père, alors il attendit, droit comme une lance qu'elle trouve quelque chose à dire...

Enlyn n'avait nulle envie de voir qui que ce soit. Pourtant, elle savait qu'il lui serait difficile d'échapper à tout le monde bien longtemps. Aussi ne fut-elle pas surprise de trouver Hator planté derrière elle.
Elle n'aimait pas beaucoup ce gardien que lui avait imposé son père. Il était taciturne et grincheux, semblant éprouver un grand déplaisir rien qu'à sa vue.

Pourtant je ne suis pas si laide, pensa-t-elle en regardant son reflet dans l'eau de la fontaine

Et c'était un euphémisme. On disait dans nombre de demeure, jusque dans les manoirs des plus grands seigneurs, que la beauté de la princesse n'avait pas eu d'égal depuis plus de trois cent ans. Mais cela Enlyn l'ignorait.

Que veux-tu Hator ? finit-elle par demander. Ne peux-tu me surveiller d'un endroit où je ne te verrais pas ?

Il ne bougea pas ni ne sourcilla aux questions de la princesse. Que pouvait-il lui répondre?
Tout en regardant devant soi il lui dit:

Vous devez sûrement connaître les ordres de votre Père, Princesse! Je ne fait que les suivre. Ce n'était pas vraiment la réponse aux questions posées mais il n'en avait pas trouvée d'autre.

[hrp: très court mais je ne vois pas ce que je peux dire d'autres ^^ :hrp]

Les ordres, encore les ordres. Hator n'avait que ces mots à la bouche. Ah oui ! Son père ne pouvait avoir mieux choisit son gardien. Peut-être son attitude de chien fidèle était-elle un manque d'intelligence ? Enlyn aimait le penser.

- Hator, n'as-tu donc rien de mieux à faire ? soupira-t-elle. Où voudrais-tu que j'aille ? Les portes du palais me sont fermées. Ne puis-je être un peu tranquille ?

Voyant qu'il ne bougeait pas, elle changea de stratégie.

Puisque tu n'as pas l'air de vouloir me laisser, tu pourrais me raconter une histoire. Quelque chose qui ferait passer le temps. Ne sommes-nous pas bien ici à l'ombre ?

Elle doutait qu'il put lui raconter quoique ce soit d'intéressant. Mais ça le ferait peut-être fuir, ou il l'enverrait rejoindre ses précepteurs. Ce qui aurait au moins le mérite la débarrasser de sa présence pour quelques temps.

EDIT : T'inquiète, je t'avais un peu fermé la porte. Celui-ci est plus ouvert bien que pas très long. Je répondrai de nouveau à mon retour de vacance.